Après l’action intersyndicale Solidaires, CGT , FO, FSU, lors du Conseil commun de la Fonction publique du 22 janvier suivie de celle devant Bercy où quelques 500 personnes sont venues déposer leur outil de travail et crier aux ministres leur refus de voir ce projet de réforme des retraites détruire les solidarités et paupériser encore un peu plus la population et notamment les femmes, Olivier Dussopt a décidé d’annuler ses voeux… officiellement pour des raisons d’agenda.
Cette annulation est probablement plus en lien avec les actions menées à Bercy et par peur également que les agent·es et salarié·es ne s’invitent comme cela a été le cas lors des voeux de Frédérique Vidal, Franck Riester ou Gabriel Attal !
Le gouvernement est de plus en plus fébrile. Les actions se multiplient. Les agent·es de la fonction publique doivent poursuivre le mouvement tout comme les salarié·es du privé et faire entendre leur voix et le refus complet de ce projet de réforme.
Tout ce qui constitue nos biens communs subit les attaques de ce gouvernement ultra libéral. Protection sociale mais également services publics…
Le 24 janvier, jour de présentation du projet de loi en conseil des ministres, a été une nouvelle journée de grève et de manifestations massives !
Le 29 janvier est la veille de la conférence sur le financement des retraites. Cette conférence n’est qu’un faux-semblant. Le gouvernement enfermé dans sa logique libérale de moins disant social refuse par avance toute augmentation des cotisations sociales (lesquelles constituent le salaire socialisé des travailleur·euses), ou remise en cause des exonérations de « charges sociales ».
Bien au contraire, il a transformé en 2019 le CICE en exonération pérenne de charges sociales à hauteur de 20 Mds € par an, et désocialisé les heures supplémentaires. L’ensemble des niches sociales s’élève à 90 Mds € par an. De l’argent pour nos retraites et l’ensemble de la protection sociale, il y en a !
Solidaires ne siège pas dans les « pseudos concertations ». La manière dont elles sont menées sont révélatrices de la non-volonté d’Olivier Dussopt et plus largement du gouvernement d’entendre les revendications portées par les organisations syndicales. Peut-on en effet appeler cela concertation alors que le cycle n’aura compris que deux réunions, une d’ouverture et une de clôture ? (hormis une réunion bilatérale pour chaque concertation)
Amplifions la lutte ! Continuons le 29 en grève et dans la rue et les 30 et 31 janvier dans des actions multiples !