La guerre, le déficit et la dette pour justifier toutes les régressions sociales. Et la Grèce comme épouvantail ! Mais la guerre, en fait, c’est une guerre sociale !
Suppression de postes et nouveau blocage de la rémunération des fonctionnaires, baisse de plus de 5 mil-liards des dotations aux collectivités et donc nouvelles suppressions de postes et dégradation du service public, gel et donc baisse des minimas sociaux et des retraites, suppression de 2 jours fériés et donc nouvelle augmentation du temps de travail… gratuitement, nouvelle attaque contre le service de santé et les droits à maladie, gel du barème et donc augmentation des impôts…
C’est à une véritable avalanche de mesures plus anti sociales les unes que les autres que nous avons droit. Seul le budget de la défense sera épargné ainsi que les cadeaux aux entreprises et aux actionnaires.
D’autres solutions existent !
Le problème ce ne sont pas les dépenses mais bien les recettes ! Les dépenses de l’État sont stables. Le pro-blème ce sont l’évasion et la fraude fiscale, les exonérations de toutes sortes, les niches fiscales, la suppres-sion de l’ISF… La sécurité sociale ne serait pas déficitaire sans les 80 milliards d’exonération accordées aux entreprises.
Taxe Zucman, retour de l’ISF, suppression des exonérations et des cadeaux fiscaux… Les solutions existent mais ni la macronie ni le patronat ne veulent en entendre parler.
Au-delà d’une éventuelle censure de ce gouvernement et de ces politiques :
Le refus de ce budget austéritaire, qui ne fera qu’aggraver la situation budgétaire par sa spirale récessioniste, est indispensable, et donc la censure et la chute du gouvernement Bayrou. Mais il sera aussitôt remplacé par un.e 1er.e ministre conduisant la même politique, voire pire.
