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Fédération SUD Collectivités Territoriales : ILS SE GAVENT, ON EN BAVE : UN VRAI SALAIRE POUR VIVRE, ON S'EN FOUT DE LEURS PROFITS

ILS SE GAVENT, ON EN BAVE : UN VRAI SALAIRE POUR VIVRE, ON S’EN FOUT DE LEURS PROFITS

Avec la crise climatique, avec la guerre en Ukraine, avec les enfants qui meurent de faim sur la planète, avec le COVID, avec la dette publique française… nos revendications salariales apparaissent déplacées aux médias aux ordres du pouvoir, et même parfois à certain.e.s de nos collègues. Genre, mais sur quelle planète vivez vous ?

Publié le 2 novembre 2022

Voilà une boite qui exploite éhontément les réserves en pétrole, gaz…de la planète, pourrissant la vie des populations assises sur ces barils de pétrole et leur environnement, surexploitant les travailleurs-euses, jouant des contradictions locales et soudoyant des potentats locaux, au risque de nourrir des guerres… pour satisfaire les dividendes de ses actionnaires.

Elle fait la même chose en France ! Plutôt que de verser des salaires permettant de vivre, plutôt que de payer des impôts contribuant aux services essentiels aux populations (éducation, santé, transport, logement…), elle gave ses actionnaires de dividendes. Réalisant près de 18 milliards d’euros de bénéfices sur les 6 premiers mois de l’année 2022, elle refusait encore récemment d’augmenter le salaire des travailleurs-euses, qui eux font face chaque jour à l’augmentation des prix (alimentation, essence, électricité, loyer…). Jusqu’à ce que ces mêmes travailleurs-euses décident de se révolter, et obtiennent 5% d’augmentation collective.

La perte de “pouvoir d’achat” due à l’explosion des prix (alimentation, électricité, essence, loyer…) rend notre quotidien chaque jour plus compliqué, et nos revendications plus légitimes. Dans la 6ième puissance économique mondiale, la France, il nous faut maintenant choisir entre manger et se chauffer, entre se soigner et acheter un cadeau à son môme... Même au boulot, nous n’avons plus de chauffage et certains de nos employeurs nous renvoient chez nous !

Nos salaires de misère contribuent aussi à la dégradation de nos services publics. L’État n’arrive plus à recruter de profs ou des soignant.e.s, nos collectivités n’arrivent pas plus à embaucher des auxiliaires de puériculture, des animateurs-trices, des travailleurs-euses sociaux… Si l’on y ajoute les problématiques de santé de nombreux-euses collègues, ces manques d’effectifs dégradent nos conditions de travail et nos boulots perdent de leur sens. Nos services publics se cassent la gueule, au détriment des habitant.e.s.

29 septembre, 6, 16 et 18 octobre… des travailleurs-euses étaient dans la rue, et encore plus nombreux-euses en grève.

Une nouvelle date de mobilisation est annoncée le 10 novembre… Si nous avons beaucoup à dire sur les stratégies qui ne construisent pas les nécessaires convergences du monde du travail pour l’affrontement inévitable avec le pouvoir et les patrons, la fédération SUD CT pense que nos victoires se construiront sur la base de nos mobilisations.

Il appartient aux agent.es, et plus globalement aux travailleurs-euses, de discuter des modalités de leurs mobilisations.

Mais ne nous racontons pas d’histoire, sans mobilisations massives, et reconductibles, des salarié.e.s du public et du privé, des retraité.e.s, des jeunes… nous n’obtiendrons pas ce dont nous avons besoin. C’est-à-dire de quoi vivre dignement.